eIDAS V1 : de nouveaux pas franchis dans la dématérialisation

Selon Pierre Grasset : « La première version d’eIDAS, parue en 2014, a constitué une énorme avancée, puisqu’elle introduisait des normes communes pour l’identité électronique en Europe et permettait ainsi une reconnaissance mutuelle de cette identité dans l’ensemble des pays de l’Union ».

En outre, eIDAS V1 a également :

  • reconnu la valeur légale des signatures électroniques. Une signature électronique ne peut plus être refusée comme preuve en justice au seul motif que cette signature est sous une forme électronique. (eIDAS Article 25, Section 4)
  • défini trois niveaux pour la signature électronique : simple, avancé et qualifié, dont le dernier a la même valeur légale que la signature manuscrite.
  • défini des normes standards techniques qui aident les entreprises et les acteurs publics d’assurer l’interopérabilité des signatures électroniques à travers tous les états membres de l’Union Européenne (UE).

eIDAS V2 : vers une identité électronique européenne

Les principaux changements annoncés et qui font l’objet de divers groupes de travail concernent l’introduction d’un « European Digital Identity Wallet » dont l’authenticité sera reconnue par tout dans l’UE. Ce wallet permettra à son titulaire de stocker des attributs (données personnelles) relatifs à son identité (y compris des diplômes, permis de conduire etc.) et ensuite de les partager sur demande avec des tiers.

Le wallet permettra également à son détenteur de s’authentifier à un service en ligne et de signer électroniquement à niveau qualifié sur le territoire de l’UE. Les acteurs du marché (les prestataires de services de confiance, les banques, les administrations publiques etc.) auront jusqu’à la mise en place de standards prévue en 2024 pour se préparer à l’introduction ce cette identité électronique européenne.

 

Pour lire l’intégralité de l’interview sur Paperjam, cliquez ici.